Anxious for nothing

de Max Lucado
par Mauro Morgana

En lisant ce koob, vous découvrirez comment devenir moins anxieux et vivre une vie plus sereine.

Vous découvrirez aussi :

  • pourquoi l’anxiété est normale ;
  • comment redevenir calme rapidement ;
  • comment trouver des solutions à n’importe quelle situation ;
  • la réaction à avoir en situation de stress ;
  • comment devenir un meilleur leader.

Plus de 50 millions d’Américains souffrent de maladies physiques et mentales dues à l’anxiété. C’est la première source de revenus du domaine de la santé, avant l’alcool et la drogue. Et ce dans les sociétés les plus développées, car plus le confort matériel est important, plus l’anxiété se généralise. Faut-il y percevoir une cause à effet ? C’est probable. Bien que la population mondiale vive mieux, le stress est omniprésent. Si l’anxiété a toujours été un état humain “normal”, les niveaux qu’elle atteint sont vraiment préoccupants. Peut-être êtes-vous aussi touché à des degrés divers. Sachez qu’elle n’est pas inéluctable et qu’il est possible de la juguler, voire de l’empêcher de nuire. Si le stress et l’appréhension vous rendent malheureux, que vous passez des nuits blanches à craindre le lendemain, alors il est grand temps de lire ce koob !

Un peu d’anxiété est normal, tant qu’elle ne devient pas chronique

Être anxieux n’a rien d'exceptionnel. L’homme ne vit pas dans le présent comme les animaux, mais est capable de se projeter dans le futur, et donc de percevoir des dangers qui n’existent pas encore, ou qui n’existeront jamais.

Faites attention à ne pas confondre peur et anxiété. La peur est le fait de voir arriver la menace, alors que l’anxiété revient à l’imaginer. Avoir peur et être anxieux n’est donc pas du tout la même chose. Dans un cas le danger est réel, dans l’autre, il n’est qu’une hypothèse.

Aussi, chaque fois que vous vous demandez “Et si… ?”, **vous invitez l’anxiété dans votre vie.

L’anxiété en tant que telle est donc normale : c’est la traduction physique et émotionnelle de votre esprit qui se prépare à affronter le danger. Elle tire son pouvoir de l’amygdale, qui a le pouvoir de court-circuiter votre conscient et d’agir sur le corps si elle pressent un danger.

Elle devient alors capable d’influer sur votre comportement :

  • votre cœur bat plus vite ;
  • vos muscles se crispent ;
  • vos hormones d’urgence, comme l'adrénaline, sont prêtes à être mobilisées.

Ce faisant, vos capacités de réflexion sont diminuées et vous devenez hypervigilant, au prix d’une diminution temporaire de vos facultés cognitives.

Jusqu’ici, rien d’anormal. Les problèmes surviennent dès lors que l’anxiété devient chronique et que votre amygdale ne sait plus s’arrêter. Dès lors, vous êtes en situation d’urgence permanente et votre stress atteint des sommets.

Tout devient prétexte à s’inquiéter. Par exemple :

  • un avion s’écrase ? Dès que vous êtes en vol, vous êtes persuadé que vous aurez un problème ;
  • la bourse est en baisse ? Vous êtes persuadé que la future crise financière est proche ;
  • un accident a lieu dans votre voisinage ? Vous ne pouvez plus laisser sortir vos enfants sans craindre le pire ;
  • votre employeur vous appelle ? Vous pensez qu’il cherche à vous licencier.

Vous ne pouvez échapper totalement à l’anxiété, mais vous avez les moyens de ne pas en subir les conséquences. Ne vous laissez pas enfermer dans une prison d’anxiété !

Déterminez la manière dont l’anxiété se manifeste chez vous

Pensez-vous être quelqu’un de calme ou de stressé ? Pour en avoir le cœur net, établissez la façon dont l’anxiété se manifeste chez vous.

Pour une même situation, certains cèderont à la panique tandis que d’autres resteront parfaitement calmes. Or si vous ne savez pas précisément ce qui provoque chez vous de l’anxiété, il sera beaucoup plus difficile de la désamorcer.

Pour cela, répondez avec sincérité aux questions suivantes :

  • Lorsque vous êtes confronté à une nouveauté, quelle est votre réaction ? Pensez-vous aux problèmes potentiels ou aux opportunités ?
  • Aviez-vous l’habitude de sourire ou de rire davantage par le passé ?
  • Vous arrive-t-il de penser que quelque chose de terrible peut arriver à tout moment ?
  • Diluez-vous les bonnes nouvelles dans une bonne dose de “réalisme” ?
  • Vous arrive-t-il régulièrement de caresser l’idée de rester au lit ?
  • Êtes-vous qualifié par les autres de personne négative, critique ou cynique ?
  • Êtes-vous sujet à des insomnies à répétition ?
  • Êtes-vous facilement distrait dans vos tâches ?
  • Avez-vous souvent des problèmes de santé ou des tocs ?

Si vous avez répondu “oui” à la majorité des questions, c’est que vous êtes trop stressé. Reste à savoir ce qui provoque le plus d’anxiété chez vous ? En avez-vous une idée précise ?

Pour vous y aider, sachez que l’anxiété est causée par cinq facteurs principaux :

  • les changements dans la routine ;
  • un rythme de vie trop soutenu ;
  • des objectifs personnels en suspens et non aboutis ;
  • le vieillissement et la mort ;
  • la solitude.

En identifiant le domaine qui vous cause le plus de problèmes, vous serez en mesure de l’analyser plus en détail et de trouver la raison pour laquelle votre psychisme s’affole.

Est-ce à cause d’événements qui sont arrivés au cours de votre enfance ? Quelles sont vos croyances issues de cette période ? Pensez-vous par exemple ne pas pouvoir être aimé si vous n’êtes pas compétent dans tout ce que vous faites ? Pensez-vous que cacher quelques rides vous rendra plus heureux ? Depuis combien de temps vous êtes-vous promis d’arrêter de fumer ?

Identifiez la cause principale de votre stress et essayez de résoudre le problème si cela est possible, sinon, de l’atténuer. En agissant sur la cause principale, vous diminuerez drastiquement votre anxiété générale.

L’anxiété baisse dès lors que vous avez l’impression de contrôler les événements

Durant la Seconde Guerre mondiale, les soldats enrôlés dans l’infanterie subissaient des pertes sévères chaque jour. Après plus de deux mois de combats, ils perdaient le moral, devenant apathiques et résignés.

Une tendance qui ne se retrouvait pas chez les pilotes de chasse, alors même que leurs chances de survie étaient moindres — à peu près de 50% chaque fois qu’ils montaient dans un avion.

Qu’est-ce qui explique ce comportement ? L’impression d’avoir le contrôle de sa vie.

Les pilotes avaient l’impression d’être davantage en charge de leur destin. En effet, leurs vies dépendaient de leurs compétences en pilotage, alors que les soldats ne faisaient que subir des explosions sur lesquelles ils n’avaient aucune prise.

Notez que les pilotes n’avaient pas besoin “d’avoir le contrôle”, mais “de s’imaginer l’avoir”. L’anxiété n’est pas la peur : elle ne dépend d’aucun événement concret, seule l’impression suffit.

Vous pouvez donc être en parfaite sécurité et néanmoins vous sentir menacé, ou être objectivement menacé et vous sentir en sécurité. Ce qui compte vraiment est votre état d’esprit, et non la réalité de la situation.

Lorsque vous êtes anxieux, l’important est donc de vous rappeler :

  • que la situation n’est pas désespérée ;
  • que vous pouvez y faire quelque chose.

Cherchez donc les indices :

  • que la situation n’est pas si terrible que vous l’aviez imaginée ;
  • pour reprendre l’initiative.

Peut-être ne pourrez-vous pas trouver immédiatement un moyen de tourner la situation à votre avantage. Dans ce cas, commencez petit, même avec quelque chose d’insignifiant : rangez, faites du ménage, appelez quelqu’un, sortez prendre un verre, etc.

Quoi qu’il arrive, ne restez pas sans rien faire ! Agissez, et si possible agissez afin de diminuer votre stress, en élargissant le nombre des éléments que vous pouvez contrôler.

Rappelez-vous les situations de stress que vous avez surmontées et dont vous êtes le plus fier. Comment y êtes-vous arrivé ? Essayez d’appliquer la même méthode !

Apprenez à accepter l’incertitude inhérente à la vie, ainsi qu’à lâcher prise

Le sentiment de contrôle est un moyen puissant de réduire l’anxiété, mais encore faut-il éviter de le confondre avec la volonté de tout contrôler. La distinction est subtile, mais d’une importance majeure.

Celui qui est capable de s’adapter sait qu’il ne peut malheureusement pas tout contrôler : la vie demeurera imprévisible.

Par exemple :

  • vous pouvez tout faire pour manger correctement, acheter des produits biologiques ou même devenir végétarien, cela ne vous empêchera pas de tomber parfois malade, quelle que soit la discipline dont vous ferez preuve ;
  • les millionnaires ne sont pas à l’abri d’une crise financière qui leur fera tout perdre ;
  • celui qui planifie en détail sa retraite peut avoir un accident et mourir avant de pouvoir en profiter.

Tout ne peut pas être contrôlé et plus vous essayez d’y arriver, plus vous êtes anxieux. Les maniaques qui ne laissent aucune place au hasard ou à l’incertitude, par exemple, demandez-vous s’ils sont vraiment heureux. Quelles faiblesses ou souffrances tentent-ils de combattre en essayant de tout maîtriser ? L’un des plaisirs de la vie n’est-il pas son imprévisibilité ?

Apprenez donc à “laisser tomber” lorsque vous êtes dépassé. Ce n’est pas de l’inertie ou de la victimisation, mais l’apprentissage du lâcher-prise. Faites du mieux que vous pouvez, mais une fois terminé, n’y pensez plus et acceptez les résultats.

Grâce à cet état d’esprit, si vous faites preuve de lucidité sur ce qui dépend de vous ou non, vous serez en mesure d’arrêter de vous inquiéter pour ce qui ne dépend pas de vous.

Demandez-vous toujours si votre anxiété est due à un événement que vous pouvez influencer ou si, quoi que vous fassiez, cela n’y changera rien. Dans le second cas, il est temps d’arrêter de stresser et d’aller de l’avant : regretter que cela ne se soit pas passé différemment ne sert à rien.

Apprenez à faire preuve de gratitude pour ne plus dépendre des circonstances extérieures

Pour devenir plus heureux, apprenez à cultiver le sentiment de gratitude. Si vous êtes reconnaissant de ce que vous vivez, que vous appréciez votre vie, vous pouvez réduire votre niveau de stress.

En effet, la sérotonine et la dopamine, ces hormones produites quand vous prenez du plaisir, inhibent les fonctions de l’amygdale. Pour le dire plus simplement : vous ne pouvez être à la fois anxieux et content. Aussi, plutôt que d’essayer de ne plus être stressé, tout ce que vous avez à faire est de chercher à prendre du plaisir.

Comment faire pour ressentir de la gratitude ?

Le meilleur moyen est d’arrêter de penser sur un mode “si… alors” et de vous concentrer sur le présent et ce que vous avez déjà.

Par exemple, au lieu de dire **“Si j’avais beaucoup d’argent, alors je serai heureux”, **prenez du plaisir avec ce que vous avez déjà acheté ! Rappelez-vous les “si… alors” censés vous rendre heureux.

Par exemple, obtenir votre diplôme, vous marier, avoir un enfant ou prendre votre retraite. Ont-ils tenu leurs promesses ? En vérité, les “si… alors” ne sont presque jamais à l’origine du bonheur tant espéré, ou agissent moins longtemps que prévu.

Le plus simple est donc d’entraîner votre cerveau à guetter les moments que vous appréciez, de vous concentrer dessus, au lieu des possibilités futures. Au fur et à mesure, vous valoriserez les moments privilégiés et votre anxiété s’atténuera.

En effet, le cerveau réagit à l’habitude. Si vous avez l’habitude d’être pessimiste, vous verrez les problèmes partout. Inversement, si vous avez l’habitude de profiter du moment présent, les occasions de prendre du plaisir se feront plus nombreuses.

Cela n’a pas besoin d’être révolutionnaire :

  • une tasse de café et un croissant ;
  • un rayon de soleil sur votre visage ;
  • un rire d’enfant ;
  • un moment de complicité, etc.

La gratitude est faite en majorité d’une succession de petits bonheurs. Tenez par exemple un journal de gratitude et notez-y les bonheurs de la journée.

Encore mieux : faites dépendre votre gratitude de ce que vous ne pouvez pas perdre. Faites la liste de ce qui compte le plus pour vous et dont vous êtes le plus fier. Ne gardez que ce qui ne pourra jamais vous être enlevé, quelle que soit la situation.

Cela peut être :

  • l’amour de votre famille ;
  • la fierté d’avoir été diplômé ;
  • la fierté d'avoir été utile à quelqu’un ;
  • la satisfaction d’être bon dans ce que vous faites ;
  • votre foi.

Être reconnaissant de ce que vous avez, ce que rien ni personne ne pourra vous enlever, vous rendra plus heureux.

Pour vous débarrasser de l’anxiété, apprenez à contrôler vos pensées et à changer de perspective

L’anxiété est mentale et non objective. Votre problème n’est pas vraiment un problème, c’est votre façon de l’envisager qui l’est. Par conséquent, une solution efficace pour la contourner est également de type mental : le contrôle de vos pensées.

Vous êtes capable de choisir ce sur quoi vous portez votre attention. Lorsque l’anxiété domine, il est naturel de vous focaliser sur le problème éventuel. Mais en vous concentrant sur celui-ci, votre anxiété augmente.

Vos pensées deviennent désordonnées, inquiètes, peu créatives, jaugeant uniquement les risques et conséquences futures. Saviez-vous qu’en grec ancien “anxiété” voulait dire “diviser l’esprit” ?

Alors, la prochaine fois que vous êtes anxieux, arrêtez de vous focaliser sur le problème !

Il faudra toutefois nourrir vos pensées. Il suffit pour cela de trouver le moyen de changer de perspective sur la situation. Ce que vous craignez n’est en effet qu’une facette du problème. Il existe toujours plusieurs façons de l’aborder : il vous suffit de trouver un angle qui pourrait vous satisfaire.

Par exemple, au lieu de stresser car vous risquez d’être licencié, changez de perspective et envisagez d’exercer un nouveau travail qui vous plairait, mais que vous n’aviez jamais eu le courage d’essayer auparavant.

Au lieu de vous lamenter sur la détérioration de votre niveau de vie, changez de perspective. Envisagez par exemple de vendre votre maison trop coûteuse et d'emménager dans un lieu plus petit, mais plus confortable. Il y a du positif dans chaque situation, il vous suffit de le trouver.

De même que s’entraîner à voir le bon développe la gratitude, s’entraîner à changer de perspective vous rend capable de déceler des opportunités partout. Vous pourrez dès lors transformer votre stress en pure créativité.

Devenez plus calme, car le calme et l’inquiétude ne peuvent coexister

Connaissez-vous un dénommé Vassili Arkhipov ? Et bien vous devriez ! C’est en effet grâce à lui qu’a été évitée la Troisième Guerre mondiale.

En 1961, lors de la crise des missiles à Cuba, il était officier dans un sous-marin nucléaire russe qui croisait au large des côtes américaines. Depuis plus de trois semaines, les Russes dans ce sous-marin étaient confrontés à une chaleur étouffante, à des avaries et à la promiscuité. Ils étaient à cran.

Lorsque les Américains se sont aperçus de leur présence et les ont encerclés avec des croiseurs, le capitaine du sous-marin a perdu son sang-froid et a voulu lancer un missile à tête nucléaire. Ce n’est que grâce au calme olympien de Vassili que l’ordre n’a pas été donné : il a réussi à apaiser son supérieur par son attitude.

Cet événement dramatique n’est pas surprenant : l’anxiété, tout comme le calme, sont des émotions antagonistes et contagieuses.

Par conséquent, vous devez être très attentif à votre anxiété et ne pas la laisser se manifester si vous êtes en contact avec un public, et ce lorsque :

  • vous gérez des équipes ou une entreprise ;
  • vous êtes le leader.

Autrement les autres la percevront et deviendront eux aussi anxieux, au prix de véritables catastrophes. Prenez donc l’habitude de ressentir votre stress sans le laisser vous contrôler. Vous êtes maître de votre esprit et pouvez l’ignorer.

Rappelez-vous toutes les fois où vous avez été anxieux “pour rien”. La plupart du temps, ce que vous craignez n’arrive jamais.

L’anxiété est un signal qui attire votre attention sur une menace possible, mais une fois que cette menace a été analysée, il n’y a pas lieu de continuer à être inquiet. Et plus vous serez calme, moins vous serez anxieux, car les deux émotions ne peuvent coexister.

Vous n’êtes peut-être pas en situation de vie ou de mort à bord d’un sous-marin nucléaire, mais le principe est le même : c’est à force de vous contrôler et de rester calme que vous deviendrez capable de l’être dans les situations plus critiques.

La foi est le plus grand remède à l’anxiété

Parmi tous les moyens d’être moins anxieux, la foi est probablement le plus efficace. En effet, lorsque la vie ne dépend plus du hasard, mais de Dieu ou du destin, il est bien plus facile d’accepter ce qui se passe, même si c’est négatif.

Les hommes étant moins perspicaces que Dieu, un mal pourrait devenir un bien dans le futur. La foi permet d’adopter ce genre d’état d’esprit en soumettant ses craintes à une volonté supérieure.

La prière, le renoncement, la certitude de ne pas être seul et d’être aimé par son créateur permettent de contrer n’importe quelle forme d’anxiété, la mort y compris.

Dans la Bible, un passage va encore plus loin : le passage de Paul dans Philippiens 4:4-8. L’apôtre y dit clairement de “ne s’inquiéter de rien” et de “prendre refuge dans le Seigneur qui vous apportera la paix”.

À savoir que Paul aurait connu les pires sévices, des années d'emprisonnement et d’errance, la violence, le rejet et même la torture avant de citer ce passage. Lorsque quelqu’un comme lui exhorte à “ne s'inquiéter de rien”, cela prend une signification toute particulière.

La règle à suivre en cas d’anxiété pour un croyant serait donc celle-ci :

  • se réjouir de sa foi et célébrer Dieu ;
  • demander en prière ce dont vous avez besoin, de manière précise et spécifique ;
  • laissez les effets à Dieu sans les juger et les accepter, quels qu’ils soient ;
  • méditer sur les leçons à tirer.

Lorsque vous doutez et faites des erreurs, confessez-vous à un prêtre ou directement à Dieu, afin que la culpabilité ne soit pas une cause d’anxiété permanente. “Prendre refuge en Dieu” devient alors votre bouclier indestructible contre toute forme d’anxiété.

Conclusion

La vie est bien trop précieuse pour qu’elle soit gâchée par des appréhensions et des craintes récurrentes. Plutôt que de courir dans tous les sens pour y remédier, de s’épuiser jour après jour, apprenez à contrôler votre esprit : c’est bien plus utile et efficace. Affrontez tranquillement vos craintes, décidez d’être heureux et trouvez en vous-même la paix, c’est cela le secret du bonheur.

Ce qu’il faut retenir de ce koob :

  • l’anxiété est un état normal s’il n’est pas chronique ;
  • trouvez la cause principale de votre anxiété et débarrassez-vous-en ;
  • augmentez votre sensation de contrôle dès que vous êtes stressé ;
  • l’incertitude est inhérente à la vie, n’essayez pas de tout contrôler ;
  • soyez reconnaissant de ce que vous avez et profitez des moments présents ;
  • changez votre perspective et décelez les opportunités plutôt que les problèmes ;
  • devenez quelqu’un de calme ;
  • ayez la foi !

Je change #AvecCeKoob

Le changement, c’est demain matin ! Koober vous donne la méthode pour utiliser et mettre en action ce koob de manière concrète. Un kickoff immédiat pour changer dès demain matin.

L’anxiété est un sacré fléau, n’est-ce pas ? Pas de panique : voici trois étapes pour maîtriser ses mécanismes et la contrôler une bonne fois pour toutes.

Étape n°1 : analyser les pensées qui mènent à l’anxiété

Vous pouvez consulter mille ressources sur l’anxiété, elles mèneront souvent au même constat : vos pensées vous mènent à l’anxiété. La bonne nouvelle, c’est qu’elle est rarement fondée sur un risque concret.

Mais alors, que se passe-t-il, me direz-vous ? C’est justement la question que vous devez vous poser lorsque l’anxiété s’incruste. Vous êtes sur la bonne voie ;) Analyser ses pensées, c’est prendre un peu plus le contrôle. Examinez-les en prenant du recul.

Si des scénarios catastrophes traversent vos pensées, dégommez-les à l’aide de pensées rationnelles. Si vous trouvez cela difficile, souriez. Stimulez vos muscles utilisés pour sourire suffit, c’est assez surprenant.

Étape n°2 : dédramatiser et surmonter l’anxiété

Connaissez-vous ce célèbre tweet de Ricky Gervais ? “Voici le meilleur conseil qu’on m’ait donné : ‘Ne t’inquiète pas, les autres ne savent pas ce qu’ils font non plus.’”

Pour l’anxiété, c’est la même chose : tout le monde l’affronte. Même votre boss au charisme irréprochable. Même le professeur qui vous a traumatisé au collège. Et même Donald Trump… enfin, ça reste à prouver ! ;)

À ce stade, vous contrôlez mieux vos pensées et vous dédramatisez. Vous n’êtes pas seul dans ce bateau ivre qu’est la vie. Pour surmonter l’anxiété, pensez qu’elle est plus simple à accepter qu’à refouler. Ainsi, vous pourrez mieux la dompter : elle ne reviendra pas comme un puissant boomerang.

Étape n°3 : transformer l’anxiété en sérénité

Retrouver le calme, méditer, suivre la piste du bonheur… Les solutions sont nombreuses pour transformer l’anxiété en sérénité. Si vous la jouez fine, alors vous transformerez l’anxiété en guide. Vous avez déjà décrypté vos pensées lors des étapes précédentes : vous possédez toutes les réponses à ces états d’anxiété.

Le temps et la répétition de solutions (méditation…) sont vos amis dans ce périple enthousiasmant. En effet, dépasser ses peurs, c’est oser être soi-même. Des exercices simples vous ramèneront au calme. Par exemple, redressez-vous, soignez votre posture ou encore concentrez-vous sur votre respiration, etc.

Vous en voulez encore ?

À ce stade, certains d’entre vous ont peut-être les objections suivantes :

  • “Tout cela est bien joli... Mais comment ça marche le calme, au juste ?” Pour le savoir, rien de plus simple : consultez le koob “L’art du calme intérieur”.
  • “Je savais un peu tout ça… Comment j’approfondis, maintenant ?” Et si vous comptiez sur votre subconscient ? Pour cela, consultez le koob “La puissance de votre subconscient”.
  • “Et comment je médite ? Ne me donnez pas une playlist YouTube piochée au hasard, je veux du concret…” Vous avez tout à fait raison : retrouvez le koob “L’art de la méditation” de Matthieu Ricard, une valeur sûre !